Bernard Buffet et ses clowns

Bernard Buffet est considéré comme un peintre expressionniste. Ses thèmes favoris sont le portrait peinture, les animaux, les nus, les paysages et les natures mortes. A partir des années 50 il a réalisé beaucoup de visage de clown au point que ces toiles deviennent un peu sa marque de fabrique. Les thèmes favoris de Bernard Buffet sont les horreurs de la guerre, la mythologie et le cirque avec les célèbres clowns de Buffet. Il crée ainsi un monde particulier, glauque et misérabiliste, avec un souffle qui fait de lui le digne successeur du grand Goya. En effet, ses peintures sont fortes et poignantes, le dessin s'allonge comme une supplique. Le style de Bernard Buffet est identifiable entre tous par les réseaux de lignes droites et sèches dont il avait fait son système pictural. Visages, gris, fronts ridés, cheveux raides ou rares, mains crispées, ses personnages semblent crucifiés (Bernard Buffet le clown). L’artiste parlait ainsi de la peinture : « La peinture on n'en parle pas, on ne l'analyse pas, on la sent ». La réussite de Bernard Buffet tient à la synthèse qu'il réalisa entre des formes picturales modernes et des sujets traditionnels. Sa popularité s'est trouvée renforcée par sa capacité à rendre l'humeur de la société française de l'après-guerre. Les peintures clown triste de Bernard Buffet rendent l’artiste très célèbre. Son trait, tout en lignes noires est sec, tranchant, acéré. Les figures sont systématiquement allongées et la palette faite de gris, d’ocre, de noir, de brun laissent encore une fois transparaître l’angoisse existentialiste du peintre. Jusqu’à la fin de sa vie, Bernard Buffet a été rongé par les malheurs de l’existence d’où le suicide. Bernard Buffet devient immensément riche et très populaire au Japon. Il peint d'une manière prolifique et produit ainsi plus de 8'000 œuvres durant sa carrière sous la houlette de son fidèle marchand et galeriste Maurice Garnier. Bien conseillé par ce dernier qui organise une exposition annuelle sur un thème défini, Buffet voit sa cote monter au sommet à la fin des années 1980 lorsque certains de ses tableaux dépassent la barre des cinq millions de francs en vente notamment les clowns de Bernard Buffet et les portraits peinture